Kikumi, la tueuse sanguinaire.

Kikumi, jeune fille de pas plus de 13 ans, et pourtant plus expérimentée que bien des femmes.

Tout commença alors qu'elle n'avait que 10 ans, très peu de temps après son anniversaire. Habitante de Taral, elle reçut comme cadeau un katana de son père, un grand guerrier. Puis quelques jours plus tard, elle se fit réveiller en pleine nuit par sa mère, qui semblait terrorisée et qui l’obligea à se cacher en dessous de son lit. Son père entra dans la chambre, suivi de plusieurs personnes habillées en noir. De où elle était, elle pouvait tout voir, mais était très bien cachée. Souvent, l’un des hommes qui semblait être le chef ordonnait de lui donner quelque chose ou sinon il tuerait toute la famille. Les parents de Kikumi, n’ayant pas l’air de savoir de quoi Motoro (C’est ainsi que se nommait le chef) parlait, celui-ci ordonna à ses hommes de main de « faire leur travail ». Motoro quitta la pièce, et les hommes tuèrent d’abord le père de peine et misère, et les survivants tuèrent ensuite la mère. Puis ils se mirent à chercher la maison, et trouvèrent Kikumi. Après un combat acharné, elle tua les hommes restants. Voyant le corps de ses parents, elle se mit à pleurer, évidemment. Mais elle garda le nom de son pire ennemi en tête : Motoro. Elle le tuerait. Elle vengerait la mort de ses parents.

Son premier problème, cependant, fut de survivre, de se trouver des pièces pour s’acheter à manger. Désespérée, elle vola ce qu’elle avait besoin pendant un moment, mais après un temps les marchands étaient plus méfiants et devenaient agressifs. Pendant 2 jours, elle souffrit de la faim, n’ayant rien pu trouver d’autre que les restants des poubelles. Puis un homme l’approcha, et lui demanda ses « services ». Ainsi donc, pendant un an, 3 mois et 8 jours, elle fit dans la prostitution. Pourtant, étrange mélange, elle s’entraîna avec son katana, ainsi qu’à mains nues. Son client préféré n’était nul autre que… Motoro ! Pas pour le plaisir de le faire, en fait elle répugnait se faire toucher par ce porc. Mais elle pouvait étudier ses défenses, l’organisation de son château. Étant seule avec lui, elle aurait pu le tuer. Cependant, il y avait toujours un garde au près, et elle savait très bien qu’il était bien plus fort qu’elle. Si elle pouvait trouver un moyen de d’abord se débarrasser de lui, le reste serait beaucoup plus facile, car la demeure de Motoro ne comptait pas beaucoup de soldats, et le peu qu’il y avait n’étaient pas très fort. Un homme de petit pouvoir seulement, mais quand même l’assassin de ses parents. Heureusement que Motoro et ses hommes ignoraient sa véritable identité, sinon elle n’aurait jamais pu se rendre dans sa demeure.

Finalement, un bon jour, un homme l’approcha. Il était grand et costaud, et avait bien l’air d’un spécialiste des arts martiaux. « Salut », dit-il. « Je t’observe depuis un bon moment, et je t’ai vu t’entraîner. » L’homme, nommé Nightmare, lui proposa de lui apprendre les arts martiaux, à condition qu’elle lui raconte son histoire (ce qu’elle fit), et qu’elle arrête la prostitution. Nightmare avait beaucoup d’argent, et ainsi, il acheta un petit bâtiment abandonné qu’ils transformèrent un dojo.

Pendant quelques semaines, Kikumi s’entraîna sous les directions de Nightmare, ce qui lui permit de progresser rapidement. Cependant, un bon jour, Nightmare ramena une fille d’une quinzaine d’années nommée Ni’Qi’Liu (Nihyll), une Wu-Jen qui avait les mêmes objectifs que Kikumi. Ainsi donc, pendant une nuit, ils débarquèrent chez Motoro, détruisant tout sur leur passage. Kikumi le tua, et était vengée. Quelques instants plus tard, après avoir pleuré de nouveau la mort de ses parents, s’être calmée du combat et avoir essuyé sa lame, elle se demanda ce qui allait arriver d’elle. Nightmare lui proposa, à elle ainsi qu’à Nihyll, de venir avec lui à Eternam, ou il pensait construire un dojo. Pendant le voyage en bateau, Kikumi et Nihyll devinrent très amies, presque des sœurs.

Arrivés à Eternam, Nightmare eut une espèce de château par un procédé magique, qu’il baptisa « L’Académie Bushireï ». Elle s’entraîna dans l’académie, et elle y rencontra Thap-Pakh, avec qui elle devint amie. Environ un an plus tard vint une escouade de ninja, dont elle tomba amoureuse du chef, nommé Kuyara.

C’est à partir de ce moment que sa vie prit une fois de plus une allure atroce. Une bande de psions débarquèrent à l’Académie et capturèrent Nightmare, qui, après reçu plusieurs sortilèges de plein fouet, était plus proche de la mort que de la vie. Quelques jours après, Thap-Pakh se transforma en un monstre, devenant plus agressif, elle perdu donc contact avec lui. Elle le surprit même en train d’attaquer Kuyara, qui se termina en match nul puisque les autres ninjas s’étaient interposés. Quelques jours plus tard, Kikumi entendit à la taverne que Kuyara était décédé, tué par un groupe d’aventuriers. Puis finalement, Nihyll disparut, sans laisser de traces. N’ayant plus rien à elle à l’académie, elle quitta et se dirigea vers le quai d’Anassia, où elle entreprit de retourner à Taral. On se souviendra toujours de son visage au moment où elle tua des gobelins qui tentaient de la voler. Elle ne semblait avoir aucune émotion, aucun remord, aucun regret, alors qu’elle se mettait en route comme si de rien n’était. En réalité, à ce moment, elle réalisa que le combat était la seule chose qui lui permettait de se sentir vivante.

Sur le bateau du capitaine Harrison, elle se disputa avec un homme ivre, qui l’attaqua. Elle se défendit et lui brisa le nez, mais elle fut entourée par une bande d’hommes menaçants. Le capitaine Harrison s’interposa, les séparant. Mais, pendant la nuit, la bande d’hommes la jetèrent par-dessus bord. Par un miracle, elle survécut, et tomba sur Erthes Denomian, où elle fut recrutée par un groupe de militaires. Elle n’avait plus rien à perdre, elle se sentait vide de l’intérieur. Elle voulait survivre en tuant et elle voulait mourir en essayant de tuer. Devenir l’esclave des autorités ne lui dérangeait même pas. Elle entra donc dans l’armée, ou elle ferait tout ce qu’on voudrait, tant qu’on lui permettait de tuer.

J'ai entendu parler d'un hentaï avec une filel dans le style, sa bien beau être un hentai mais parais le scénario est bon.. ce quie st étonnant XD

Non, j'ai -pas- écouté le hentai avec une fille du genre dedans. Mon inspiration m'est venue d'abord du gros méchant dans Kill Bill vol.2, du moins son enfance. Vous savez, la semi-japonaise semi-américaine ? Bon, eh bien j'ai juste aimé le style de l'enfance. Mais remarque, elle ne lui ressemble plus du tout. Kikumi, comme chacun de mes personnages ou presque, ont subi de nombreuses évolutions pour en arriver là.

Mais, remarque, l'idée du hentai avec Kikumi n'est pas improbable. Comme je l'ai dit, Kikumi ne veut que se sentir vivante, se sentir utile, avoir un but. Si ça inclut les relations sexuelles, malgré son jeune âge, ça ne la dérangera pas. Servir, pour elle, c'est exister. Elle a un profond manque d'affection, pour sur. Peut être les relations sexuelles seraient un moyen de l'oublier, ou de s'en imaginer/inventer. Chaque personne à besoin d'un but dans la vie, sinon elle n'a pas de raison d'exister, donc aucune raison de vivre, aucun besoin de vivre.

En résumé, Kikumi veut exister pour quelqu'un. Ça ressemble à ça. Elle veut se faire apprécier pour se qu'elle fait.

Bon, ça, ça aurait été un scénario possible, c'est quelque chose qui aurait pu arriver ou qui pourrait arriver dans le futur, mais actuellement...

Kikumi aime tuer. Elle tue pour se prouver qu'elle existe, en prenant la vie des autres, en se montrant elle même qu'elle a du pouvoir. Le pouvoir de mettre fin à l'existence d'un autre, la possibilité d'avoir un contrôle physique, de modeler le monde à sa façon. C'est un peu comme ça qu'elle se dirige. Si ça continue, elle deviendera possédée par la voie du "mal". Le combat lui donne une excitation sadique (qu'elle a probablement hérité de son ancien maître, Nightmare, malgré que celui-ci avait réussi à controler son sadisme), en réalité cette excitation en est presque sexuelle.

Maintenant que tu en parles, en fait, c'est difficile de vouloir dissocier "Kikumi" de sexe. En fait, elle a de bonnes chances de devenir nymphomane dans le futur, et donc je pourrais bien faire une campagne de Book of Erotic Fantaisies avec elle. Bien sur, ce n'est qu'une possibilité, ça reste à déterminer. Pour l'instant je ne pense pas, mais dans le futur, qui sait. Bien sur, ce serait évidemment une espèce de tueuse saguinaire qui a pour habitude de prendre des prisonniers et avoir une relation avec avant de les tuer et de se délecter de leurs cris de souffrance... Elle aime de plus en plus la puissance.

Je suis heureux, je dois l'admettre, de voir que tes personnages ont de la profondeur. J'aurais pu croire que tes idées auraient juste été des divagations selon des désirs un peu... malsains ? Comme pour cacher certaines choses ou je ne sais quoi. Sauf qu'après lecture, on voit que tes idées sont très structurées. J'aime vraiment ça, sur papier, le RP de tes PNJ est génial.

Peut-être que c'est possible, peut-être que tu te caches derrière ça, mais au moins t'aura pris le temps de bâtir un alibi solide.

Félicitations, lâche pas.

LDX

Juste en passant, c'est dans Kill Bill vol. 1 et non dans le 2

LDX : Nah, elle me ressemble pas. Faire des personnages qui diffèrent de notre personnalité, c'est là tout l'interet du jeu de rôle si tu veux mon avis. À quoi bon se jouer soi-même? On le fait dans la vie quotidienne à tous les jours.

C'est quoi, tout le monde pense que je suis un bizarroïde? O.o À ma conaissance, j'ai pas de problème mental/émotionnel/physique, vous savez? Enfin, je crois... On sait jamais xD Les plus grands écrivains avaient pas toute leur tête... Voyez H.P. Lovecraft...

Pourtant je remarque pratiquement toujours une facette du joueur dans leurs personnage. Il y a des études fais la dessus et même une thérapie qui prend cette forme. C'est inconscient mais nos personnage nous ressemble souvent beaucoup plus qu'on le penserais, ça aide a nous redécouvrir et a réfléchir sur certains point de notre personnalité, de nos humeurs, train de vie, mentale.