RP

[Ceci est un RP, vous êtes libres d'embarquer quand bon vous semble. L'histoire est écrite par moi, mais elle a besoin de personnages bons et vaillants pour tenir debout. Laisserez vous le rêve s'effondrer?...]

Il faisait froid ce soir là... Les rues étaient vides et le vent soufflait a perte contre les maisons, vides elles aussi. En effet, si l'on ne comptait pas les quelques fous, les malades, les très jeunes enfants ou les vieillards fatigués, tout le village s'était réunit dans la taverne ou l'ambiance était a la fête et ou la température ambiante contrastait radicalement avec la météo extérieure. Il n'y avait pas un coin du grand bâtiment qui ne fut éclairé. Partout, les rires et les blagues fusaient et de nombreux ménestrels, professionnels ou non, se relayaient sur la petite scène pour faire danser les bonnes gens du village. Car au village, c'était la fête! On célébrait en grandes pompes le début de la saison froide. Tous allaient en profiter puisque se serais probablement la dernière fête avant la période hivernale, saison du jeune et de la prudence. Les meilleurs tonneaux avaient étés mis en perce et partout, l'alcool coulait a flots.

C'est ainsi que, dans tant de ripaille, je joie et de laisser-aller, personne n'entendit le jeune homme arriver. Porteur de bien mauvaises nouvelles, il eut beau crier et hurler son message, il ne rencontrât que de sourdes oreilles et la tête d'ours empaillée suspendue au dessus de la cheminée fut celle qui lui accorda le plus d'attention. Il lui fallut grimper sur la scène et assommer deux des musiciens qui y jouaient encore pour que la foule, toujours en liesse, lui prête une quelconque attention. Lorsque tous ce furent tus et que les gens purent entendre le vent souffler et l'annonce de la Taverne grincer dans ses chaînes, le jeune homme repris son souffle et commença a parler d'une voix coupée et rauque.

"Les Orcs!, les Orcs! bonnes gens! Ils ont attaqués le village de Fral! Il n'en reste plus rien! Que des cadavres et des débris! Nul ne sait comment ils sont entrés dans le Valrock! Il faut monter une milice et avertir le Roi! Il faut avertir le Roi!"

L'ambiance, auparavant a la débauche, était désormais aussi froide que le vent qui soufflait a l'extérieur. Comme la pluie éteint le feu, les propos du jeune messager avaient jetés un lourd voile sur l'assemblée. Beaucoup partirent en vitesse de la taverne, certains restèrent, trop saoul pour bouger le moindre muscle de leur corps, d'autres pressèrent le messager de milles et une questions durant tout le reste de la nuit. Ce qu'il est certain, c'est qu'après quelques heures, plus personne dans le village n'était pas au courant du danger imminent qui les guettait.

Vous êtes restés dans la taverne pour écouter le récit du messager. Le pauvre homme n'avait pas mangé depuis 2 jours et était l'un des rares survivants de la bataille de Fral. Les orcs étaient arrivés en pleine nuit et avaient attaqués en silence les redoutes du village fortifié. Infiltrant les rues, ils allumèrent de grands feux un peu partout avant d'ouvrir les portes de la place au reste de l'armée. Beaucoup de gens ne s'étaient réveillés qu'au son des machines de guerre qui commencèrent alors a pilonner la ville de grands rocher, ce qui ne fit qu'ajouter a la confusion ambiante. La garde fut prise par surprise et n'eut pas le temps de réagir. Ceux qui tentaient de fuir ou qui opposaient une résistance a la montée de l'armée belliqueuse furent massacrés sur place, les autres étant enchaînés et trainés hors de la ville, probablement pour servir d'esclaves. Un vrai carnage. En un peu moins de quatre heures, la ville était définitivement perdue et détruite.

Le messager, en sueur et fatigué, viens tout juste de terminer son récit. Ses yeux se ferment presque tout seul et le tavernier, silencieux, lui a versé une grande chope de bière. Tout les visages sont tournés vers lui et le silence est tel que vous entendez les murmures du village, en proie a l'effroi.

[Ceux qui ont envie de jouer peuvent commencer dès maintenant, il serait sympathique de leur part de m'envoyer un MP décrivant un peu leur personnage. Attention! Ici je ne veux pas une fiche de DnD, mais une description dans vos mots du personnage que vous comptez jouer. La description DOIT être complète incluant : un "background", une description physique, une description psychique, une description morale, et plusieurs "indices" sur ce que votre personnage est. En clair, si vous préférez, faites vous un perso de DnD et décrivez le moi dans ses moindres détails sans jamais utiliser de termes techniques comme "PV", "attack bonus" ou "AC"...]

Pour une dernière fois, Rans'kel était libre de lui-même. Atteindre la quinzaine signifiait, pour lui et les autres de son âge, une majorité reconnue comme le passage vers le monde des adultes... un monde qui, pour lui, ne valait rien de bon.

Ayant toujours préféré les grandes marches à travers les collines et les forêts environantes au travail de ferme, l'esprit rêveur ne pu que constater son impuissance face à la pensée générale. Dès le lendemain, il serait considéré comme un homme, un paysant, un fermier. Comme Milan l'avait été quelques mois auparavant.

Lui qui voulait devenir soldat ! Son seul désir était de servir le Roi, parader devant les gentes dames, combattre avec vigueur toute menaces à lui et sa famille. Triste destin. Empli de chagrin, il s'éloigna lentement de la taverne, lieu de fête bien méritée pour la petite populace. La saison froide s'annonçait rude, du courage allait être nécéssaire pour voir le bout. Il remarqua le visage compatissant d'Annabelle, sa meilleure amie, sa confidente, celle à qui il avait partager ses craintes, ses joies, son amour... Un sourire, mais il voulait rester seul.

S'éloignant peu à peu, déambulant dans la tempête, il s'autorisa à couler des larmes; le pluie cacherait le bruit de ses pleurs. Soudainement, un cri perça le hurlement du vent. Sur le qui-vive, Rans'kel s'aperçut que le son provenait de l'auberge. Un retour précipité vers le lieu, une entrée subtile, un regard pour s'assurer d'aucun danger imminent et il alla rejoindre son amie au deuxième étage. Du balcon, il pouvait facilement voir ce qui avait ainsi perturbé l'allégresse générale. Un homme, visiblement éprouvé, faisait le récit d'une bataille contre des Orcs.

"Ils arrivent ! Rien ne pourra les arrêter sans aide ! Bonne gens, il faut avertir le Roi!"

Abasourdi, Rans'kel échangea un regard avec sa belle. C'était leur chance. Il leur suffirait d'attendre le moment opportun et tout deux allait s'enfuir, profitant de la panique générale. Milan allait comprendre, il n'aurait pas le choix! Milan ne partirait jamais, lui. Milan allait devoir accepter le fait que le village n'était pas sa place... après tout, lui-même désirait partir, il ne le savait juste pas encore. Un éclat dans les yeux de son amour, et les pensées de son ami furent chassées comme elles étaient venues.

"Plus que quelques jours, ma belle. Nous partirons loin d'ici, nous serons heureux... quelques jours encore."

Au-delà de ces douces parole chuchotées dans l'oreille, le jeune ne pouvait qu'attendre un signe. La liberté était proche, mais il faudrait combattre pour l'obtenir.

Mirlindon était un jeune homme originaire du village de Fral. Ses parents n'étaient pas pauvres mais pas riches non plus. Depuis son plus jeune âge, son père, étant un homme voyageant énormément, lui racontais des histoires de monstres, de peaux vertes et de magie, surtout de magie. Mirlindon prit de l'âge et de plus en plus son intérêt pour la magie augmentait.

Dès l'age de quatorze ans, il commença à envisager de partir de chez lui pour découvrir le reste du monde qui l'entourait. C'est finalement que deux ans plus tard qu'il entreprit son périple. Il dit à ses parents qu'il partait découvrir le monde, mais ,au fond de lui même, il savait que son seul objectif était de devenir un diciple de la magie.

Cela fait maintenant deux jours qu'il séjourne à la taverne du village, et venant d'entendre les propos suivant il est détruit, tout ceux qu'il as connu et aimé sont morts... tous morts...

Mais son desespoir se transforma en rage envers ces orcs et il se dit à lui même :
'' je les exterminerai tous, autant qu'ils sont...jusqu'au dernier, ou je mourrai en essayant.''

Sur ce il se leva et s'éloigna de la taverne, n'ayant plus le coeur à la fête.

"Hu-Ho! Raxx a trouvé des gens! Des gens!"

Sur le balcon de la taverne, un demi-orc venait de faire son apparition. Grand et costaud, comme tout les membres de son espèces, il affichait un étrange sourire béat sur son visage couvert de cicatrices. Vêtu de fourrures, il portait a son cou l'insigne de Bois du Cercle Druidique qui s'était établit, avant même que votre village existe, dans un bosquet sur la rive d'un lac non loin. Il était généralement interdit de contredire ou d'insulter un des Druides du Cercle, sous peine de mort...

Pour l'instant, le demi-orc, probablement dénommé Raxx, regardait Rans'kel et Annabelle d'un regard niais, presque enfantin.

"Vous venir avec moi! Venir! Eux tenir conseil en bas!"

Dit-il en pointant le petit groupe qui s'était réunis autour d'une table de la taverne, au rez-de-chaussé. Il y avait la Gor le tavernier, Ximia chef de la garde, le Seigneur Von'Drammyl, le messager de Fral (quelque peu requinqué par le remontant que lui avais servit le tavernier), Thornug forgeron du village et Zadann le chef de la Guilde des Marchands du village.



Voyant le jeune homme s'éloigner vers la porte de la taverne, le Seigneur Von'Drammil, un elfe de grande stature et au port altier, le héla.

"Vous la bas!, je vous ai entendu murmurer votre haine envers les orcs. Restez avec nous pour la duré de notre conseil. Un avis extérieur sera fortement apprécié... Et vous serez plus utile a nos cotés qu'a errer seul, dans les rue de notre ville."

Sans même se retourner, Von'Drammil attrapa une chaise et vint la placer a quelque distance de lui, autour de la table. L'appel était clair. Le seul nain présent regarda le jeune homme, l'air de dire qu'il venait de se faire attraper, sans aucune animosité pourtant.

Eleria écoutait avec discrétion dans un coin reculé de la taverne. Cependant, contrairement aux autres, elle n'était pas du tout choquée par la nouvelle de l'attaque.

"C'était inévitable", soupira la jeune dame.

Malgré qu'elle se devait de rapporter l'attaque au roi comme il était convenu, elle décida d'attendre. Peut être y aurait-t'il de nouvelles opportunités avec cette milice improvisée composée de volontaires?
C'est ainsi qu'elle approcha du groupe, déposant une pièce sur le comptoir pour remercier l'aubergiste du repas qu'il lui avait offert.

Elle prit soin de camoufler ses armes et son armure. Elle ne devait pas révéler qui elle était. Pas maintenant. Remontant ses cheveux noirs, elle s'enroula dans sa cape et remit son capuchon. Voilà, personne ne saurait qu'elle était une femme. Elle n'avait l'air que d'un assassin plutôt costaud, son armure donnant l'impression qu'elle avait les épaules plus larges qu'elles ne l'étaient vraiment. Emboîtant le pas a Mirlindon, elle s'approcha du conseil et se tira une chaise, sous le regard un peu méfiant mais tout de même approbateur du groupe.

Dévisageant constamment les autres, elle attendit que quelqu'un ne prenne la parole. Mettait-t'elle les autres mal à l'aise? Ce ne serait guerre étonnant, elle avait l'air du stéréotype d'aventurier roublard elfe noir. Ce qui était loin d'être son cas.

Une chose l'intriguait, cependant. Elle était certes de nature méfiante, parfois trop. Mais cette fois, ce qui se produisait semblait illogique. Tout d'abord, pourquoi aussi tard? Cela faisait déjà près d'une lune qu'elle attendait ce raid. Ensuite, comment cet homme qui n'avait guère mangé depuis deux jours, probablement en fuite d'éventuels agresseurs, avait t'il pu monter sur scène et faire preuve d'autant d'énergie? Et finalement, pourquoi était-il le seul survivant? Eleria devait porter une ouïe toute attentive à la salle, tout en s'assurant que le rescapé ne se s'échappe pas de la taverne. Oui, elle irait l'interroger plus tard. Parce que pour le moment, elle devait se concentrer sur ce que ce "conseil" avait à dire.

Rans'kel n'avait jamais été quelqu'un de différent. Il se sentait à part, certes, mais jamais il n'aurait cru un jour que quoi que ce soit "d'anormal" pourrait lui arriver. Il voulait, mais il comprenait que ses espoirs n'avaient aucun fondement.

Pourtant, la situation présente se présentait sous un oeil plutôt hors du commun. Pourquoi lui, un simple paysant, était-il invité à un conseil avec les hautes importances du village ? Jamais un Druide ne lui avait adressé la parole, bien qu'il douta que le Demi-Orc était plutôt engagé pour autre chose que son penchant pour la nature. D'ailleurs, c'était la première fois qu'il voyait ce "Raxx" ou peu importe son nom. Une seule fois auparavant il avait vu un hybride et il s'aurait bien passé de cette deuxième rencontre. Annabelle aussi, à en croire le petit cri qu'elle poussa lorsque la créature les surprit. Toujours main dans la main, les deux jeunes gens firent signe à leur interlocuteur: ils allaient coopérer.

Mirlindon suivit la suggestion de l'homme qui lui était étranger, il vint s'asseoir à la table.

''Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider contre ces satanés peaux vertes...''

Il s'accota sur la table de bois et se mis à l'écoute.

''Pff c'est paisible...bien trop paisible.'' Pensa Kard en sirotant sa chope d'hydromel.Il était à une table accoté sur un mur de la pièce, seul avec son équipement avec persone autour de lui trois table à la ronde.C'était fort plausible, car si ce n'était que de son visage on aurais pu dire un démon avec son armure couverte de pointe disposé de façon à faire croire que c'était des ''écailles'' et aussi son heaume qui ressemblait fort à un tête de dragon d'où on aurais pu distinguer ses trait si il l'aurait eu sur la tête. Ces dernier temps Kard avais voyager dans le nord-est du pays où il avais cru entendre des nouvelles de guerre par son dernier employeur après l'avoir payer pour ses services. Après tout, les cible de son employeur était des hommes de renommés dont ces pays avait besoin...Mais Kard n'en avais que faire pourvu qu'il essaie de satisfaire Sa soif, Sa soif de sang, de violence, de meurtre,de destruction, d'extinction. Ces contrats-là était trop facile et il en avais vu pire par le passé, mais les royaumes était bien trop calmes ces temps-ci..pensait-il. ''Tsss des peaux vertes il y a surement autre chose qui se trames en arrière de tout ça, enfin je l'espère,car pdes peaux vertes, aucun défi....'' Pensa-t-il juste avant de se lever pour approcher la table ou se ramassais les figures du village.'' La guerre hein....Vous êtes chanceux, j'ai envie de me dégourdir un peu alors je me joins a vous.''

Le Seigneur Von'Drassil dévisagea le guerrier d'un regard calculateur et froid. Thornug lui fit signe que s'était bon, que de toute façon, ils allaient avoir besoin d'aide et que ce guerrier a l'armure menaçante était mieux d'être de leur coté que de celui des orcs...

Les discussions commencèrent et chacun y allait de son petit commentaire.

"Nous devrions renforcer nos murailles!" Suggéra Zadann.

"Non, la défense des paysans est la priorité, creusons un tunnel d'évacuation" proposa Gor.

"Nous ferions mieux d'être surs et certains que les Druides sont avec nous..." ajouta le Seigneur.

Bruyamment, le demi-orc arriva dans la salle, suivis de Rans'kel et d'Annabelle, beaucoup plus silencieux.

"Roxxar a trouver des gens! Eux pouvoir aider nous!!"

Puis il éclatât de rire, comme s'il venait d'en raconter une bonne, en prenant une place autour de la table. Le tavernier indiqua rapidement des chaises au nouveaux venus avant de se replonger dans le sérieux de la situation.

Une carte de la ville et de ses environs avait été déployée sur la table et Ximia, grimpée sur un tabouret, disposait des figurines sensée représentées les effectifs de la ville. L'halfeline semblait hésitante quand a placer les figurines des druides... La discussion reprit de plus belle. Il fut question des tactiques des orcs, du recrutement d'une nouvelle milice d'urgence, du stockage de la nourriture dans les greniers de la ville et de milles et unes autres questions...

Debout a coté de la table, Roxxar, l'envoyé des druides était, tout d'un coup, bien plus silencieux et son regard n'avait plus rien d'enfantin. Von'Drammil discutait ferme avec le messager de Fral, il lui semblait primordial de posséder un maximum de détails sur l'attaque des orcs. Ximia et Zadann se confrontait sur la possible utilité d'un renforcement des murailles, la première trouvant cela inutile et le deuxième jugeant cela d'une importance capitale. Gor partit quelque instants et revint avec une nouvelle tournée de bière froide qu'il servit a tout le monde. L'ambiance était des plus tendue lorsque Thornug, qui piétinait un peu dans toutes ces discussions tactiques, proposa de demander l'avis des nouveaux venus...

Délaissant un peu la chaleur de sa bien-aimée, Rans'kel s'approcha de la table avec un mélange de crainte et d'excitation. Un dernier regard vers le demi-orc, de plus en plus étrange à des yeux qui se posèrent rapidement sur la carte.

"Si je peux me permettre, selon les récits de cet homme, les Orcs sont nettement trop... préparés pour nous donner une chance de vaincre. Il ne sert à rien de combattre si l'échec est assuré. Je propose donc de donner la chance à tous les villageois de partir. Le plus rapidement possible, nous organiserons des vagues de départ, les plus rapides devant, les plus lents derrière.

Si nous agissons à temps, il est surement possible de mouvoir certaines réserves dans des charettes pour le voyage, non? Un tunnel prendrait trop de temps à faire, des murailles ne servent à rien sans soldats pour les garder. Définitevement, la meilleure solution à mes yeux est d'évacuer tout le monde, malgré les risques que ça comporte."

Surprit de lui-même, le paysant arrêta son flot de paroles. Jamais il n'aurait crût pouvoir parler ainsi, en compagnie de tout ces gens de haute prestance ! Certes, les étrangers lui paraîssait peu communs, mais il ne les connaissait point. Donner son avis à son Seigneur était toutefois un privilège qu'il délecta. Encore un peu secoué par ce qu'il venait de dire, Rans'kel ne put retenir la deuxième chute de ses pensées.

"Pour ce qui est des Druides, notre devoir est des informer de nos décisions. En premier lieu, un messager devrait tout de suite aller les avertir et quérir leur conseil. Dans le meilleur cas, ils se déplaceront jusqu'ici pour voir où est l'état des choses. Peut-être même sauront-ils où sont les Orc ! Une possibilité serait d'envoyer un éclaireur nous-même. Il est primordial d'agir rapidement ! Plus vite nous aurons des informations, plus vite nous saurons adapter nos décisions, bonne ou mauvaise. L'important est d'agir. Prévenons le Roi !"

Cette fois-ci, il posa son regard sur chacune des personnes présentes, qui semblaient tous aussi étonnées que lui par ses idées. Il recula d'un pas, effrayé.

"Je... je suis désolé, je ne voulais pas...."

Il se remit derrière l'Orc, serrant sa compagne dans ses bras. Le regard incrédule d'Annabelle brisa le reste de confiance qu'il avait. Un frisson lui parcourut alors l'échine, pensant que Milan aurait fait la même chose s'il aurait été là.

Mirlindon prit la parole à son tour.

''Cet homme parle avec sagesse, ce serait un bon plan. Si les orcs sont en trop grand nombre, comme le dit l'émissaire de mon... ancien village...''

Il fit une pause pour reprendre sur lui-même la perte de tout ce qu'il avait connu.

''Bon, comme je le disait, si les orcs sont en trop grand nombre, cela reviendrait à du suicide de combattre. Donc, si nous faisons un convoi pour evacuer, ce sera plus efficace. Mais il faudrait élaborer quelque chose pour faire croire aux orcs que le village est encore habité, après tout, ils ne sont pas réputé pour être intelligents.''

Il se tut et attendit silencieusement de voir si quelqu'un d'autre allait prendre la parole.

Kard enchaîna de suite a Mirlindon..''Hmmm puisque évidamment nous avons aucuns effectif assé efficace pour combattre les peaux verte je crois que les les points abordé par ces jeunes*Pointe Mirlindon et Rans'kel* sont ce que vous avez de mieux comme stratégie.Et justement les druides eux pourrais fort probablement être capable de produire une diversion ou de mieux nous informer sur la situation. Aussi dès que j'aurais une estimation approximative du potentiel des druide, j'aurais peut-être ma petite idée, mais cela ne sera point pour les faibles et les couard.Enfin cela n'en tient qu'a vous de décider j'y voit seulement la meilleur option stratégique avec la diversion, pour soit couvrir la fuite de paysans ou attaquer ailleur. Justement avant que je ne l'oublie, si on pourrais avoir plus d'information sur le peaux vertes sa serais pas d'refus histoire d'essayer de les frapper en profondeur... Mais bon quand j'en saurai plus sur la situation je pourrai échaffauder quelquechose de potable...

Puis, Kard prit une position plus décontracté, laissant la paroles aux autre pour juger son opinion et pour évaluer relativement les gens de la place...

Tout les yeux étaient tournés vers les nouveau venus, en particulier vers Rans'kel qui avait été le premier a imaginer l'hypothèse de la fuite.

" Ha bien voilà des paroles sensés au coeur de cette folie!"

Annonça Zadann, visiblement content que quelqu'un d'autre que lui ai abordé ce point.

"La ville est perdue! Il ne sert a rien de lutter, nous ferions mieux de tout laisser tomber et de partir continuer notre vie ailleurs, au lieu de la mourir en défendant inutilement une position perdue d'avance."

Forcément, Von'Drassil, dont les joues s'empourprèrent, ne semblait pas partager cet avis..

"Depuis 4 générations, ma famille dirige cette petite bourgade de majorité humaine. Je ne la laisserai pas aux mains des orcs. De plus, je suis sur et certain que de nombreux villageois ne voudront pas partir eux non plus. Pour aller ou? Pour faire quoi? Ces terres sont les nôtres, depuis 6 générations la famille Drassil règne de façon juste et noble sur Gnor, je ne laisserai pas l'héritage de mes ancêtres tomber aux mains des orcs. Cela peut sembler fou, mais je persiste a croire que Gnor peut s'en sortir. Mais bien sur, tout cela est difficile a comprendre pour vous Zadann... Tant qu'il n'y aura pas une odeur de profit, le courage vous coupera les jambes..."

Zadann, outré, allait répliquer vivement au Seigneur lorsque Ximia, du haut de son tabouret, le coupa.

"Moi non plus, Seigneur, je ne pense pas être capable de fuir Gnor, mais ce n'est pas une raison pour autant d'empêcher ceux qui le veulent de partir. Les caravanes de voyage proposés par notre jeune ami sont, effectivement, une très bonne idée. Cela permettra au moins a une partie de la ville de s'échapper et d'aller propager la nouvelle."

Von'Drassil, encore plus rouge façe a sa "défaite" et au sourire satisfait de Zadann, ordonna a contrecœur a Thornug d'aller chercher les prêtres de Boltag afin d'organiser les caravanes.

"Maintenant, il ne faudrait être sur que du soutient des druides a notre cause..." ajouta Gor....
Tout les regards présents se tournèrent vers Roxxar, le demi-orc envoyé par les druides, qui jouait alors, sur son coin de table, avec de petites figurines représentant des orcs... Lorsqu'il s'aperçut que tout le monde le regardais, il replaça les statuettes a leur place, baissa les yeux et murmura qu'il était désolé de leur avoir touché...

"Sa s'annonce difficile pour vous" Dit Zadann alors qu'il revêtait son manteau de fourrures.
"Je n'ai plus rien a faire ici maintenant que j'ai obtenu le droit de partir. Faites vous une idée, cette ville est perdue! Seul un miracle des Dieux réussirais a garder Gnor sur la carte, et vous savez depuis bien longtemps que les Dieux ne sont pas du cotés des elfes."
Il prononça ces derniers mots presque en crachant, puis quitta la taverne, sans un regard en arrière.

"Bon, maintenant que nous sommes débarrassés de cet imbécile de marchand, nous pouvons nous concentrer sur quelque chose de plus important..." Le Seigneur se retourna vers les "étrangers" du conseil.

"Afin de faciliter la création de notre plan de survie, il serait intéressant de connaître vos noms ainsi que vos expériences mes amis... A moins que vous soyez aussi lâches que ce traître de Zadann, auquel cas je vous conjure de quitter cette taverne a l'instant même..."

Le Seigneur regarda tour a tour Rans'kel, Annabelle, Kard, Mirlindon et l'étrange "aventurier encapuchonné"...

[Hors-RP : Sa serais bien si vous pouviez passer un peu plus souvent sur le topic, histoire que tout cela avance un peu plus vite... Je sais bien que tout le monde a ses horaires, moi même j'ai de droles de disponibilité, mais d'accélérer le rythme de posts d'une ou 2 de plus par semaines ne pourrais faire de mal a personne... non? ^^]

Eleria revint de son moment d'absence mental. Son manque de sommeil commençait à se faire sentir. Elle repassa dans sa tête tout ce qui avait été dit rapidement, puis se dit qu'elle pourrait bien y mettre son grain de sel.

Se râclant la gorge et se forçant à prendre une voix faussement grave mais qui était tout de même plausible, elle prit la parole :

"Je ne désire point mettre en doute le sens de vos mots..."

Elle pausa un court instant, en fixant Rans'kel, l'interrogrant sur son nom d'une façon silencieuse.

"Bien, comme l'a mentionné Rans'kel, l'idée de fuir semble merveilleuse. Mais, comme l'a dit sa seigneurerie, il y a un point très important : partir pour aller où? Et si les villageois se retrouveront à découvert, sans palissades, donc très vulnérables. Il faut également dire que, sous la fuite, les gens qui serviraient d'escorte seraient probablement des gardes. Mais pensez-y, si nous restons ici, ils auront quelque chose à défendre. S'ils ne repoussent pas l'envahisseur, ils se feront tuer, eux comme leur famille. Par contre, au moindre signe de chaos, je ne crains que les hommes d'armes ne rompent la formation et s'enfuissent.

D'ailleurs, en terrain ouvert, les arbalètes et les arcs perdent grandement de leur utilité, ce qui est un élément majeur lors d'une attaque. Aussi, si l'idée de renforcer les palissades - qui inclus probablement d'ajouter des postes de gardes - serait appliquée, nos chances de résister à un siège est plus élevé que de courrir tout droit vers la mort de tout le monde.

D'ailleurs, je doute que le roi ne soit content si nous devions abandonner ce bourg. Premièrement parce que nous ne porterions atteinte à l'honneur du royaume, mais également parce que cela diminuerait le moral des troupes par la suite, car un village entier se serait enfui face à un adversaire trop écrasant. Et ne parlons pas de la cour, qui nous accuserait d'un déplacement de masse illégal.

Plus encore, il est vrai que plusieurs gens du petit peuple refuseront de voir une attaque imminente tellement ils n'aiment pas le changement. Non, la meilleure solution est effectivement d'envoyer un messager pour du renfort et des éclaireurs. En fait, il y a trop de choses que nous ignorons, comme par exemple leur motif, pour décider d'une action officielle..."

Elle se tut. Elle en avait trop dit, elle le savait. Elle s'était mise à penser à voix haute. Maudite fatigue. Les gens commenceraient certainement à se poser des question sur son identité, car elle semblait être trop habituée pour n'être qu'un simple paysan ou un quelconque voleur. Elle avait également parlé trop haut, trop confidente, d'une façon trop noble. Elle se recula légèrement, attendant la réaction des autres...

''Moi?....Il y bien des années que je n'existe plus. J'ai déja été, mais cela n'était que pur être de faiblesse, guidée par de faux idéaux qui mena à sa perte...''

Kard se tût un instant, pour mieux reprendre....

''Enfin bref, ma véritable nature et passion c'est le combat sous toute ses formes et aussi, je suis de vôtre côté.Le reste n'est que souvenir et histoires d'une vie que personne ici n'aurais voulu avoir''

Kard eu une sorte de figure triste qu'il renfloua la seconde d'après, pour mieux enchainer:

''Par contre je sait qu'il y a des gens ici qui ont beaucoup plus a révéler....''

Kard se recula un peu, de façon a accidentellement rentrer légèrement dans ''l'aventurier''...Kard eu un petit sourire, en regardant les nouveaux venus, surtout ''L'aventurier'' qui en ayant réussi à s'en approcher confirmait ses doutes car ses sens ne pouvait le tromper...

''Cette odeur...Ce n'est pas celle d'un homme, je reconnait très bien ce genre d'odeur, ''il'' aurais presque réussi a me berner, hehehe.....Peut-être que les choses seront moin ennuyeuse que prévu...'' Reflexionna-t-il en attendant la reponse des autres...


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Post e nattendant d'être possiblement modifié

Ignorant où il voulait en venir, avec sa parole façile, Eleria décida de répliquer. Même si Kard avait réussi à percer une partie de son identité en dépit de la senteur de paille qui l'entourait, l'aventurier encapuchonné en question n'était pas impresionné et pensa que l'homme était un idiot. Si Eleria était encapuchonnée, il y avait une raison, et cet personne ne semblait pas l'avoir compris.

"Ah, ainsi toute personne qui se lave plus d'une fois par lune est une femme? Si vous avez de la difficulté à me différencier d'une femelle, laissez moi alors douter du genre de personnes que vous ammenez dans votre lit. Et si vous continuez à m'insulter, je réponderai par l'épée. De toute façon, il y a des sujets plus importants que notre identité. Si ce groupe est un conseil de guerre, je reste. S'il est un groupe de rencontre pour se faire des amitiés, je ne crains n'avoir le temps de me joindre à vous, bonne gens."

Convaincue d'avoir prouvé sa "virilité" elle attenda la réaction des autres. Bien entendu, elle était prête à se faire enlever son capuchon à l'improviste, mais elle y était habituée. D'abord, guerrière expérimentée de plusieurs années, une simple clé de poignet pouvait dissuader plusieurs personnes. Ensuite, son capuchon était attaché sur son manteau, et défaire les attaches ne passeraient pas innaperçu.

[HRP: Je dois dire que je suis fier de la manière dont vous embarquer. Par contre, je suis d'avis que la cadence devrait s'accélerer mais non au détriment de la qualité qu'on a ici. Je dois aussi vous avertir que mon clavier commence à avoir des des problèmes, je parle ici de switchage en AZERTY tout seul et de problèmes d'accents circonflexes. Ça me fait faire ^^ quand j'essaye quoi que ce soit. Quelqu'un peut m'aider? /HRP]


"Bien, comme l'a mentionné Rans'kel, l'idée de fuir semble merveilleuse. Mais, comme..."

Comme l'a mentionné Rans'kel ? Comment pouvait-il, ou pouvait-elle ? Une expression ébahie sur le visage, un coup de coude d'Annabelle le rammena à la réalité. Elle aussi avait entendu, et elle se chargerait de comprendre. Ils auraient, tous les 3, une discussion plus tard. C'était d'ailleurs ce qui l'attirait chez elle, une adresse pour l'analyse humaine, pendant que lui s'occupait d'agir. Sachant qu'elle écoutait et regardait sans rien laisser paraitre, lui feigna l'ignorance et s'adressa directement au seigneur Von'Drassil.

"Mon Seigneur, je me nomme Rans'kel, fils d'Halamen, et mon amie ici présente, Annabelle. Nous sommes tout deux de fidèles mais simple paysants. Nous ne sommes pas "guerriers" ou quoi que ce soit, alors comment pouvons-nous etre utiles à la cause?"

Un sourire malheureux. Ils n'avaient pas trop le choix de jouer le jeu, elle et lui. Il espérait simplement pouvoir retourner chez lui, et préparer sa fuite. Du moins, il voulait l'espérer... Au fur et à mesure que les minutes passaient, il réalisa que l'influence de Milan prenait du dessus sur lui. Il se sentait attirer par la situation, attirer par l'ambiance du lieu, attirer par le monde...

Il posa son regard sur chacun des gens présents, jamais il n'avait été en si étrange compagnie. Ces personnes agissaient d'une manière totalement inconnue pour lui, venant d'une autre réalité. Peut-etre qu'il existait réellement quelque chose ailleurs, peut-etre était-il simplement né au mauvais endroit ? Impossible... demain, après une courte nuit de sommeil, il se réveillerait et deviendrait fermier à part entière, enterrant ses reves sous un tas de fumier. Vie injuste... Une pression dans sa main. Annabelle avait comprit, et à voir son regard, il fallait qu'elle lui parle de toute urgence.

Von'Drassil regarda quelques instants Gor, puis se retourna vers Rans'kel.

"Hé bien si vous désirez servir Gnor en ces heures sombres, nul besoin d'être guerrier, il suffira de prendre les armes. Et si ces dernières ne sont guères de votre domaine et que le travail physique vous répugne, il sera toujours possible d'aider le Temple de Boltag a s'occuper des blessés..."

Pendant ce temps, Ximia argumentait....

"L'important n'est pas de savoir si cet individu est un homme ou une femme." Dit-elle en regardant Kard et l'étrange aventurier.

"L'important, c'est de savoir si cet "aventurier" est de notre coté et s'il est capable de nous apporter une quelconque aide, et de cela, nous ne savons pas grand choses... De plus, nous ne sommes pas ici pour "faire des rencontres", mais si vous voulez contribuer a la résistance, il nous serais précieux de connaitre votre identité et votre expérience... afin de vous associer a une tâche vous convenant. Et puis... nous ne connaissons toujours pas le nom et les habiletés de notre autre jeune homme..." Finit-elle en se tournant vers Mirlindon.

[HRP : Désolé du loooooong temps de réponse. La vie m'occupe énormément ces temps si et l'inspiration me flanche. Toutefois, je m'excuse de mon absence prolongée, je vous promet que cela ne se reproduira plus. /HRP]

Mirlindon se retourna vers Ximia et lui adressa la parole d'un ton sur de lui.

''Habileté, c'est un bien grand mot... Mais, je serais honnête avec vous, je n'ai aucune expérience de combat, je suis parti de mon village il y a environ une semaine, tout au plus. J'étais supposé partir plus loin, découvrir de nouveaux horizons, à l'heure qu'il est... Mais bon, je peux aiséement penser mes blessures, et si il y à quelqu'un qui peux me montrer à me battre, je prendrai l'épée sans aucune hésitation. Mais d'un autre côté, j'ai la nette impression que mon intelligence surpasse de loin mes capacitées physiques, alors j'ai quand même des doutes quand à mes capacitées d'escrime. Alors, j'irai où je serai le plus utile.''

Sur ce, il se tut et attendit ce que les autres avait à lui dire.

Eleria se sentait fixée. Les autres avaient trop de questions à lui poser, et elle ne pourait s'en défilée. "Très bien, à quelques questions je leur réponderai", se mit-elle à penser.

"Il n'est pas encore venue l'heure pour moi de révéler mon identitée. Je ne crains n'avoir le droit, et je n'y vois d'ailleurs aucune utilité. Avec vous, je serai, mais ce n'est que vous qui déciderai, indirectement, si je devrai partir ou rester. Pour mes talents, disons que je suis intelligent; mais une intelligence différente de celle de Mirlindon. Je crois que je vous ai, il n'y a de cela qu'un léger moment, montré mon type d'habileté.
Certains pourraient hurler au couard, mais je puis prévoir les failles, les opportunités et les possibilités, autant du camp ennemi que de la défense alliée. Quant à mon épée, n'ayez crainte elle est forte bien affutée et, si telle est Sa volonté, j'aurai amplement l'opportunité de vous le prouver.
Quant à ma résidence, ne laissez point cela vous préoccuper, contentez vous de savoir que je suis du même endroit que sa majesté."

''Peut importe, si vous voulez sauvé ce village, je vous suggère de tous agréer sur un plan, qui que vous soyez et maintenant.''

Rans'kel lança un regard langoureux à sa compagne. Les mots de Von'Drassil prenaient le dessus sur sa personne, son instinct guerrier brillait de mille feux. Elle comprit.

"Je prendrai les armes, pour Gnor, pour ma famille, pour mon peuple, pour vous, mon seigneur."

Il s'agenouilla. Il se savait couvert de ridicule dans le moment, mais pour lui, cela n'avait plus d'importance. Il voulait montrer son courage, résistant même aux humiliations des personnes présentes, étrangers qu'ils étaient.

Von'Drassil parut... surpris de la réaction de Rans'kel, au même fait que toute la petite assemblée d'ailleurs. Cependant, le Seigneur se remit rapidement de sa surprise et se contenta d'un sourire en coin avant d'annoncer :

"Si cela est vraiment ton désir, Rans'Kel, tu m'accompagneras a la fin de cette petite réunion... Je pourrais bien avoir quelque chose qui pourrais t'intéresser...."

Il reprit un peu sa contenance et continua.

"Nous perdons notre temps en vaines discussions ici et c'est bien malheureux. De ce que j'ai pu comprendre, certains préfèrent se battre, d'autre user de leur cerveaux et d'autres, encore, ne préfèrent ne rien dire du tout. Fort aise. Je ferai cela très simplement. Que ceux qui désirent servir dans la milice suivent Ximia. Pour les autres, a moins que vous ne puissiez accomplir quelque chose de vraiment fantastique, vous suivrez Gor vers le Temple.

Comme vous l'aurez compris, il n'est pas question d'abandonner notre village a l'ennemi et ce, même si les gens qui veulent fuir pourront le faire. Il faudra s'assurer que les remparts sont en bon état et que tous se tiennent sur leurs gardes. Lever une milice spéciale pour l'occasion est une priorité, de même que regrouper les vivres disponibles dans différents bâtiments en pierre partout dans Gnor."

Il s'arrêta et fixa lentement le demi-orc qui se tenait, très tranquille, sur son tabouret, un immense rat sur l'épaule... Roxxar, ou quel que fut son nom, avait déplacer les figurines des orcs sur la carte, de sorte a les positionner dans la forêt, a l'Est du village. Il vait également rajouté des figurines représentant des machines de guerre a coté de celles des orcs... Le métis sembla, pendant un instant, beaucoup plus sérieux que quiconque dans la pièce, puis, soudainement, son regard redevint niais et il demanda

"Moi avoir soif.... plus de bière dans la tasse!!"

En regardant sa chope, tristement...

La tête de Rans'kel était bien haute lorsque celui-ci se leva. Il n'avait plus qu'un désir, que la réunion se termine tôt. De toute façon, les décisions semblaient déjà être prises, il ne restait que du chambourinage sur des sujets plus ou moins importants, comme l'identité des personnes rassemblées. Et alors? Qu'est-ce qu'une seule personne pouvait bien changer lorsque la vie de tout un village est en jeu ? Bien que, sûr le moment, tout parût louche, il était temps de combattre. Acquiesçant au Seigneur, le paysan se retira quelque peu.

En attendant, peut-être pourrait-il démystifier tout ce mystère ? D'abord, il y avait le Demi-Orc, une brute qui tantôt souriait, l'instant d'après devenait sérieuse comme une gargouille. L'homme d'arme, à ce qu'il paraîssait, était vulgaire et sauvage à ses yeux. Un homme de combat, oui, mais il doutait que celui-ci avait le moindre honneur et noblesse. L'espèce d'encapuchoné en savait trop. Un malade, peut-être ? Il n'avait jamais entendu parler d'un noble souffrant de lèpre ou quoi que ce soit...
Peut-être un exilé, ou un magicien. Cela expliquerait ses connaissances plutôt... inexplicable. Et l'autre, l'humain, lui aussi se disait intelligent. Pourtant, il ne connaissait pas les noms de chacun comme "La Capuche".
On en discuterait plus tard, certes. Il attendrait le signal d'Annabelle et ils iraient parler ensemble, mais d'une approche différente. Les émotions changaient vite, ce soir là.

Un souffle dans son cou, une jolie phrase murmurée à l'oreille...

"Je suis fier de toi."

Mais Annabelle était devant lui, sans bouger, serrée dans ses bras.